Thursday, April 4, 2019
Projet de thèse professionnelle
Projet de thse professionnelleProjet de thse professionnelleFaut-il rglementer et contrler davantage les entreprises qui comm fantasticnt tire leurs engagements responsables, afin de pouvoir dceler celles qui pratiquent le Greenwashing ?Il existe trois catgories de conversationLes deux premires font comequationabilityties de la communicating externe cest--dire celle qui sadresse lenvironnement de lentreprise.la conversation dite institutionnelle Elle met en avant les engagements et les valeurs de lentreprise. Elle permet de sensibiliser le public diethylstilbestrol enjeux de socit importants, et equalityfois mme au soutien de gran stilboestrol causes. La plu comparisont du temps, les agences qui ralisent ces campagnes publicitaires le font titre gracieux on parle de campagne pro bono (bnvole).la talk dite produit/ improvement Issue de la stratgie marketing, elle vise promouvoir un produit ou un serving, soit directement auprs stilbesterol consommateurs, soit indirectement auprs diethylstilboestrol prescripteurs tels que les journalistes.Ces deux types de conversation font parties de la communication publicitaire. Ces communications sont stilbesteroltines porter la connaissance dun public lexistence dun produit, dun service (communication produit/service) ou sand dune follow out (communication institutionnelle). Elles visent susciter ou accrotre le dsir dacqurir ce produit, dutiliser ce service ou de modifier un comportement.La dernire catgorie de communication se diffrencie diethylstilbestrol autres. Elle na pas les mmes cibles.la communication dite interne Dirige vers les salaris de lentreprise. Ce type de communication consiste informer et expliquer de manire optimum lenvironnement qui entoure les salaris, les guider autant que possible, et crer un climat de confiance et dappartenance lentreprise afin de maximiser les performances de lorganisation.Le secteur emploie aujourdhui prs de 70 000 personnes en France les entreprises lont bien compris, la communication reprsente un facteur de croissance conomique.Dans le cadre de cette thse, soul allons wit concentrer davantage tire la communication qui promontory intresse, celle dite institutionnelle. On cons tackinesse que le secteur de la communication a du retard face sa responsabilit environnementale, contrairement aux autres secteurs, mais il est en train de rattraper son retard, comme nous streamront le voir par la suite.II/ Justification de la problmatique Intresse depuis mon convinced(p) jeune ge par lcologie puis sum total rcemment par le dveloppement stable, il tait vident sprout moi que ma thse professionnelle porte tire ce sujet. tant en majeure Marketing et Communication, jai choisi en tant que sujet large la communication diethylstilbestrol entreprises tire le dveloppement undiethylstilbesteroltroyable.Communiquer tire une dmarche de dveloppement long-lasting permet aujourdhui aux entreprises damliorer (ou de maintenir) leur work out. En effet , de nos jours, les entreprises sont trs soucieuses de limage quelles refltent dans lesprit diethylstilboestrol consommateurs. Cette image est omniprsente en communication dentreprise (interne et externe). Elle permet de vhiculer rapidement et efficacement un message synthtique et constitue une relle valeur ajoute dans la communication.Depuis quelques annes, avec la mdiatisation stilboestrol dsastres environnementaux (tels que la dforestation ou le rchauffement climatique) et les rsultats dtu stilbestrol scientifiques alarmants sur lpuisement de nos ressources naturelles , nous assistons une prise de sense of right and wrong de la part des pouvoirs publics, de certaines entreprises mais aussi des citoyens. Ces derniers deviennent de overconfident en plus soucieux du straighten out de notre plante, mais aussi plus critiques face notre panache de vie, notre manire de produire et de consommer.Les mentalits changent, et les achats responsables se multiplient. De plus en plus de personnes se disent prtes payer plus cher un produit issu du commerce quitable, ou du moins en accord avec la nature et lthique. Ces personnes sont lorigine dune nouvelle faon de penser et dacheter on les appelle les consomacteurs.Les entreprises lont compris, actuellement, pour garder leur image ou lamliorer, il faut quelles soient adoreueuses de lenvironnement et soucieuses de son avenir. Beaucoup dentre elles ont donc adopt une stratgie de communication verte revendiquant ainsi leurs engagements pour le respect de lenvironnement et pour une socit durable.Nanmoins, se forment deux catgories dentreprises qui communiquent celles qui ont rellement pris conscience de lurgence de cet engagement et qui ont concrtement modifi leur manire de produire et de consommer. Le meilleur exemple que jai trouv pour illustrer cette catgorie est celui de lentreprise industrielle Lafargue, qui, depuis 30 ans poursuit une politique environnementale ambitieuse en intgrant lenvironnement au coeur de la stratgie du groupe comme un facteur de comptitivit. celles qui profitent de leffet de mode du dveloppement durable, pour en faire leur publicit, sans pour autant prendre dengagements rels dans cedomaine. Elles pratiquent ce que lon appelle le greenishwashing (coblanchiment en Franais).Cette dernire catgorie dentreprises dcrdibilise totalement le plan du dveloppement durable ainsi que ses enjeux urgents. Les consommateurs ne savent plus qui ment et qui dit la vrit. Certains pensent mme que le concept de dveloppement durable est processedment commerciale (un peu comme Halloween en France). take care ce phnomne, on peut alors se demanderFaudrait-il rglementer et contrler davantage les entreprises qui communiquent sur leurs engagements dans le dveloppement durable, afin de pouvoir dceler celles qui pratiquent le greenwashing?III/ Concepts, mots-clsPlusieurs mots cls ncessitent des dfinitions et explicationsCommunication La communication (externe) dsigne lensemble des moyens mis en oeuvre pour diffuser des informations sur un produit dans une optique de vente.Malgr lvolution des termes (rclame dans les annes 1930, publicit dans les annes 1970 et communication aujourdhui), le but de la communication a toujours t de faire vendre des produits, des services, pour le compte dannonceurs et toujours afin de gnrer un retour sur investissement. Elle sert galement augmenter la notorit de produits, dorganisations, dentreprises et promouvoir leurs images.Son rle est ,par consquent, avant label conomique. Elle permet ainsi aux entreprises de crer de la richesse et des emplois en dveloppant leur notorit et leurs dbouchs commerciaux sur des marchs de plus en plus vaste et concurrentiels.Dveloppement durable Terme issu de lexpression anglophone sustainable development. Selon la Commission Mondiale sur lEnvironnement et le Dveloppement, le dveloppement durable peut se dfinir de manire consensuelle comme la capacit des gnrations prsentes satisfaire leurs besoins sans co mpromettre laptitude des gnrations futures couvrir leurs propres besoins.Cette dfinition donne en 1987 manque de prcision. Le dveloppement durable est une alternative au modle de dveloppement actuel (excs, gchis, surexploitation, surconsommation). Face lurgence de la crise cologique et de lpuisement des ressources, seule lide dune croissance conomique en accord avec les principes environnementaux permettra lhomme de survivre durablement dans des conditions favorables.Ci-dessous le schma rcapitulatif du dveloppement durable autour de ses trois piliers le Social, lconomique et lcologique.Le dveloppement durable repose sur un certain nombre de principesLa prcaution, la prvention et lanticipation (mme en labsence de certitude scientifique)La solidarit ( neighborlye, gographique et gnrationnelle)Le dialogue ( avec lensemble des parties prenantes)Lthique et la bonne gouvernance ( transparence de lentreprise, interne et externe)La responsabilit (par exemple le concept du pollueur/ payeu r)Greenwashing Terme anglophone pouvant tre traduit par verdissement dimage, mais il est galement appel co-blanchiment ou maquillage vert. Le Greenwashing consiste mettre en avant les efforts dune entreprise en termes de dveloppement durable et de protection de lenvironnement, alors mme que ces efforts ne sont pas rels. Ce terme trouve son origine dans la contraction des mots green (vert) et brainwashing (lavage de cerveau). Il a t employ pour la premire fois dans le titre dun article de la revue Mother Jones au dbut des annes 1990.Le terme est aussi utilis pour dsigner le rapprochement dune entreprise avec lONU dans le cadre du spheric Compact.Publicit mensongre Selon le Code du Droit des Affaires, la publicit mensongre est une dformation de la publicit commerciale qui prsente le produit ou le bien vendre, prestation de services accomplir, sous un jour trompeur et inexact en vue dattirer ladhsion de la clientle.Il faut distinguer la publicit mensongre de la publicit trompeuse. Une publicit est mensongre lorsquelle contient une information fausse, alors quune publicit de nature induire en erreur (interaction ou omission de certains lments dans le message)est trompeuse pour le consommateur (mme si elle ne comporte pas de fausses informations).La publicit mensongre ou trompeuse constitut un dlit depuis la loi du 2 Juillet 1963. Cette loi a par la suite t remplace par larticle 44 de la Loi Royer du 27 Dcembre 1973, afin dtendre le champ d practise du texte.Ds que la publicit mensongre ou trompeuse est communique au public, il y a dlit (il est instantane). Nanmoins, pour quil y ait infraction ,il faut dabord une vritable publicit, cest--dire des actes destins attirer lattention du public, soit par voie crite, soit par voie orale ou visuelle.Publicit Forme de communication cherchant attirer lattention dun public pralablement cibl (consommateur, usager, utilisateur, ), dans le but de linciter adopter un comportement souhait (acte dachat, lection dune personn alit politique incitation lconomie dnergie, )Selon le Code du Droit des Affaires, tout moyen dinformation du public portant sur la composition dun produit constitue une publicit ds lors quil accompagne lobjet propos et que le consommateur est conduit en prendre connaissance pour guider son choix.IV/ Synthse provisoire de littratureProblmatique Faudrait-il contrler et rglementer davantage les entreprises qui communiquent sur leurs engagements dans le dveloppement durable, afin de pouvoir dceler celles qui pratiquent le Greenwashing?Face cette problmatique, plusieurs hypothses sont poser.Tout dabord, une premire popular opinion doit tre vrifie. Le dveloppement durable est-il un concept acquis par la socit? Les Franais savent-ils le dfinir? Ont-ils pris conscience des enjeux quil relve?Ho La notion de dveloppement durable est acquise en France.En 1999, 12 ans aprs la naissance de ce concept, seuls 9% des Franais donnaient un contenu cette notion.Deux ans plus tard, Monoprix et ED F lanaient leurs campagnes sur le dveloppement durable.La premire campagne de sensibilisation le dveloppement daccord mais seulement sil est durable a acclr le mouvement, 20 % des Franais comprenaient alors ce concept.En 2007, seulement 65% des Franais interrogs taient capables den parlerAujourdhui, en 2010, le dveloppement durable est une expression qui fait partie du langage courant. Selon une enqute ralise par le Ministre de lcologie, de lnergie, du Dveloppement durable et de la Mer, 97% des Franais dclarent avoir dj entendu parler de lexpression. Ce fort pourcentage est en partie due toute la communication ce sujet (campagnes de sensibilisation, cration dun ministre ddi lenvironnement, publicit verte en pleine expansion, ).Pas plus tard quaujourdhui, jai pu constater lampleur que ce concept prend petit petit dans la socit. En effet, des dizaines de panneaux publicitaires annoncent la semaine consacre du 1er au 7 avril, consacre au dveloppement durable .Voici quelques exemp les parmi tant dautres de publicit que lon peut voir actuellement dans les rues de Paris.Notre premire hypothse est vrifie. Effectivement, et heureusement, en 2010, la grande majorit des Franais se proccupent, plus ou moins, de lavenir de notre plante. Tout le monde sait par exemple que les piles ne se jettent pas la poubelle, quon ne laisse pas leau couler quand on se brosse les dents, que la douche bag vaut mieux quun bain, ou quest quil faut faire une croix sur les fraises en Dcembre.Ces petits gestes du quotidien, les Franais sont de plus en plus nombreux les faire. Ils changent leurs comportements et leurs habitudes. Ce changement de mentalit, les entreprises lont bien remarqu et analys. Nous verrons par la suite comment elles sy sont adaptes, alors que la tendance du moins consommer, consommer mieux sinstalle progressivement dans le pays.Maintenant que notre premire hypothse est vrifie, nous devons chercher savoir existe-t-il dj une rglementation et un contrle effectu sur la communication publicitaire fates par les entreprises? Si oui, alors quelle autorit est comptente?H1 La communication publicitaire des entreprises est rglemente et contrle. Des autorits sont charges de la bonne application des rgles. Le secteur de la communication dispose dun encadrement rglementaire. Il existe en France deux grands principes de cet encadrement la rgulation et lautorgulation.Le premier principe, la rgulation, est dict par le cadre lgislatif et juridique franais, via les lois. Il doit galement tre conforme des lois au niveau europen, appeles directives.On peut par exemple citer la 2006/114/CE qui dfinit comme trompeuse toute publicit qui, dune manire quelconque, y compris sa prsentation, induit en erreur ou est predisposed dinduire en erreur les personnes auxquelles elle sadresse ou quelle touche et qui, en raison de son caractre trompeur, est susceptible daffecter leur comportement conomique ou qui, pour ces raisons, porte prjudice ou est susceptible de porter prjudice un concurrent.Le deuxime principe, lautorgulation, est reprsent par le Code de lICC (Chambre Internationale du Commerce). Il sagit des limites qui encadrent la publicit, au-del des obligations lgales, visant ce que le consommateur ne soit pas tromp, choqu, induit en erreur, ou incit reproduire des comportements nocifs, dangereux. Il existe des instances qui ont pour rle dappliquer ces principes et de sassurer de leur bonne excution.Plusieurs autorits sont comptentes pour rguler la publicit franaise. La premire et srement la plus importante sappelle lARPP (Autorit de Rgulation Professionnelle de la Publicit). Elle a pour mission de mener une action en faveur dune publicit loyale, vridique et saine, dans lintrt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicit. Les contrles de lARPP se font autant avant la diffusion de la publicit quaprs.En France, les professionnels savent quil y a des rgles respecter quant la manire de faire une publicit. Ces rgles obis sent une triple logique danticipation, de concertation et de responsabilisation. Nanmoins, ces rgles portent uniquement sur le contenu de la publicit, et en aucun cas sur les questions relatives la promotion du produit ou service.Ce nest pas le cas de toutes les autorits. En effet, le Conseil Paritaire de la Publicit (CPP), le Conseil de lthique Publicitaire (CEP) et le Comit de rdaction sont des instances associs lARPP qui gre toutes rglementations en amont (cest--dire avant la diffusion au public de la publicit)Le CEP agit principalement sur les problmes dordre thique que contiendraient une publicit.Le CPP, lui , sert dintermdiaire entre lARPP et les associations (qui ont des attentes face au contenu des publicits).Enfin, le Jury de Dontologie Publicitaire (JPD) contrle les publicits en aval, donc aprs leur diffusion. Il a pour mission de communiquer les plaintes fates lencontre de publicits et de campagnes drogeant aux rgles tablies. teem finir, lARPP ne reoit aucune subventi on de la part de ltat elle est compltement indpendante.La deuxime instance comptente en matire de contrle publicitaire est connue il sagit du Conseil Suprieur de lAudiovisuel (CSA)Cest un peu la police de la publicit (et plus gnralement de laudiovisuel). Il sassure du respect par tous les oprateurs des lois et de la rglementation de la communication audiovisuelle en vigueur. Il est en droit de sanctionner ceux qui sont en infraction contrairement lARPP qui na quun rle de contrle. Le CSA est une autorit administrative galement indpendante des pouvoirs publics.Dautres instances secondaires ou indirectes peuvent galement intervenir de temps autre face aux entreprises qui ne respecteraient pas les rglementations lgales obligatoires dans leurs publicits. (par exemple la direction gnrale de la concurrence, de la consommation et de la rpression des fraudes ou encore des associations charges de la protection des consommateurs).De nombreuses recommandations ont t crs concernant le domaine du dveloppement durable. La dernire a t valide le 18 juin 2009 par le Conseil dAdministration de lARPP il sagit des nouvelles rgles de dontologie publicitaire, qui ont t rcrites conformment lengagement pris dans la Charte pour une publicit co-responsable signe en avril 2008 avec les pouvoirs publics.Ces rgles se rsument en deux axes quand il y a une promesse relative au dveloppement durable ne pas induire le consommateur en erreur. dans tous les cas, ne pas reprsenter de comportements contraires aux principes communment admis du dveloppement durable. La premire hypothse est vrifie, comme on la vu ci-dessus, le secteur de la publicit est bel et bien rglementer. Pourtant, le Greenwashing est un phnomne bien prsent. On a galement constater que ces instances sont toutes indpendantes. On peut alors se demander si ces juridictions sont assez comptentes? Doivent-elles tre renforces par une incumbrance des pouvoirs publics afin de mieux surveiller les entreprises, et de stopper toute acti on de Greenwashing ? Doit-on crer une instance spcifique au dveloppement durable, pour grer ce phnomne?H2 Une intervention des pouvoirs publics est ncessaire pour garantir le respect des rgles de la communication publicitaire. Dix ans aprs la signature du protocole de Kyoto en 1997 sest cr un grand ministre de lcologie, de lnergie, du Dveloppement durable et de lAmnagement du Territoire. Cette mme anne se droula le Grenelle de lEnvironnement (octobre 2007). Ces deux actions tmoignent de la volont des pouvoirs publics de faire de lenvironnement une priorit nationale.Lors dinterrogatoires, les Franais sont nombreux penser que ce nest ni aux citoyens, ni aux entreprises dagir et de prendre des mesures environnementales mais bel et bien aux pouvoirs publics de rglementer et dexercer un contrle sur leurs propres rglementations.Ltat franais a mis en place des actions de sensibilisation au dveloppement durable, et exige des rgles dontologiques ce sujet. Il se dit prt renforcer les contr aintes et les obligations envers les entreprises, sans pargner le secteur de la communication.Le parlement europen est intervenu rcemment sur la question de l preserve du marketing et de la publicit (avec par exemple le lien entre la maigreur des mannequins et les comportements alimentaires des adolescentes). Cette thmatique pourrait aboutir davantage de rglementations, comme par exemple, un encadrement plus strict de lespace publicitaire (type affichage) ou encore laccs limage limit pour des produits polluants.Ltat doit donc rglementer davantage le secteur de la publicit tant au niveau national quau niveau europen.Nanmoins, il na pas pour rle de contrler ce domaine car des autorits telles que lARPP ou le CSA sont comptentes pour cette mission.De plus, louverture de lARPP aux associations devrait se traduire par une sensibilit accrue sur les questions environnementales et des pratiques mieux penses en amont. Si cela ntait pas le cas, une intervention rglementaire serait alors poss ible.Lhypothse H1 nest pas vrifie. Effectivement, ltat a pour rle dencadrer et de rglementer le secteur de la communication publicitaire mais cela doit se faire sans intervention de sa part car des instances sont l pour se charger de la bonne application de ces rgles. Nanmoins, il serait judicieux pour ces instances de crer un service spcifique, uniquement rserv aux publicits vertes, aux problmes de Greenwashing et plus largement au dveloppement durable. Nous avons vu que le secteur de la communication publicitaire tait rglement et contrl par des autorits comptentes et que les rgles lencontre de toute publicit verte mensongre staient multiplies depuis ces dernires annes afin de mieux surveiller toute enfreinte. On peut alors se demander quelles sont les consquences la non obissance de ces rgles pour les entreprises? Que risquent-elles?H3 Les entreprises qui pratiquent le Greenwashing sexposent de lourdes sanctions. Pour vrifier cette hypothse, il faut dabord se demander si le Gr eenwashing peut-tre qualifi de publicit mensongre. Selon la dfinition de la publicit mensongre, qui consiste cacher un lment du produit ou du service afin dattirer ladhsion de la clientle, le Greenwashing reprsente bel et bien une sorte de publicit mensongre (ou publicit trompeuse), car les entreprises font croire aux consommateurs potentiels ce quils ont envi dentendre.Le dlit de publicit mensongre est instantane (le caractre trompeur sapprcie ds le moment o la publicit est communique au public). Selon le dictionnaire permanent du Droit des Affaires, mme sil se manifeste lors de chaque communication au public, le dlit de publicit mensongre constitue une infraction unique qui ne peut tre poursuivie et sanctionne quune seule fois.Selon les articles L. 121-6 et L. 213-1, les infractions la rglementation sur la publicit mensongre sont passibles des sanctions suivantes amende pouvant aller jusqu 37 calciferol euros. emprisonnement dune dure maximum de deux ans.Les peines annonces peu vent tre cumulables ou non (selon la gravit du mensonge ou de la tromperie)De plus le maximum de lamende prvue ci-dessus peut-tre port 50% des dpenses de la publicit constituant le dlit. En cas de rcidive, les plafonds des amendes diffrent. (selon la clmence des magistrats).Le tribunal peut exiger de la part des parties ou de lannonceur la communication de documents utiles ou de justificatifs . En cas de refus, il est en droit de saisir ces documents, et peut prononcer des pnalits de retard allant jusqu 4 500 euros par jour compter de la date de demande des documents.En tout tat de cause, la sanction de la publicit mensongre ne peut pas tre assortie de linterdiction des droits civiques.Nanmoins, le ministre public, le juge dinstruction ou le tribunal saisi des poursuites peuvent tous les trois ordonner la cessation de la publicit cette mesure est excutoire nonobstant toutes voies de recours.Notre hypothse est vrifie des sanctions importantes sont appliques si les entreprises prati quent de la publicit mensongre ou trompeuse. Pourtant, pour de puissantes entreprises, les montants des amendes ne reprsentent que trs peu, en tout cas pas assez pour les dissuader denfreindre la rglementation.On sait maintenant que les entreprises pratiquant le Greenwashing prennent des risques et sexposent des sanctions importantes. On peut alors se demander quels sont les risques du Greenwashing, pour les entreprises qui prennent de rels engagements environnementaux?H4 Le Greenwashing dcrdibilise le concept du dveloppement durable ainsi que les entreprises qui sengagent dans de relles dmarches environnementales. La tentation de pratiquer le Greenwashing est grande pour les entreprises elles rpondent aux attentes des consommateurs en communiquant sur ce quils veulent entendre qualit du produit, thique de lentreprise qui se dit irrprochable du point de vue social et environnemental. Comme on la vu ci-dessus, ces pratiques qualifies de verdissement frauduleux sont dangereuses pour les entreprises malhonntes.Mais le danger le plus inquitant se trouve au niveau du concept en lui-mme. En effet, en le manipulant, les entreprises frauduleuses le vident de sa substance, renforant ainsi la mfiance, voire la dfiance, des publics face linstitution.Certains consommateurs voient dj travers le concept du dveloppement durable une pure manipulation des entreprises pour se dculpabiliser et se blanchir tout en assurant leurs ventes. Cette manire de penser est trs inquitante quand on sait que certaines entreprises sont exemplaires dans leur politique environnementale, et que leur dmarche est plus que relle.Pour ces entreprises modles, le Greenwashing est dsastreux en terme dimage. Beaucoup de ces entreprises trouvent dangereux de vouloir communiquer tout prix sur leurs engagements pris en faveur du dveloppement durable. Cest pourquoi peu dentre elles communiquent ce sujet. Cest le cas des hypermarchs Cora, engags depuis le dbut des annes 90 dans une vritable politique en faveur du dveloppement durable. Lentreprise na jamais voulu communiquer ce sujet.Ces entreprises comme Cora, pensent que la confiance est perdue ds quil y a exagration ou arrogance elles limitent volontairement leur communication mme si pour beaucoup dentre elles, le dveloppement durable reprsente un acte fort de management.Pour certains annonceurs, parler denvironnement ne peut que faire du bien lenvironnement.Dans un sens, ils ont raison car grce cette mdiatisation, la plupart des Franais connaissent prsent le dveloppement durable et savent mme le dfinir correctement.Pourtant, si des entreprises communiquent sur leurs engagements de dveloppement durable, sans quaucune mesure ne soit prises en parallle, elles parlent bel et bien de respect de lenvironnement , tout en soft le polluer autant quavant.De plus ce trop-plein dinformation prsente galement un ct pervers.Gnralement, ces informations sont donnes sans explication, sans mode demploi, hors contexte, de manire incomplte v oire mme contradictoire. Cette vague dinformations outrance est contre- productive, et peut mme conduire un ras-le-bol gnral des discours cologiques.Face aux entreprises, qui, comme on la vu, ne communiquent que peu, il y a des entreprises, qui elles, au contraire, vont se venter de leurs produits respectueux, de leurs soucis environnementaux. En rsum, certaine communiquent outrance sur leurs faux engagements, tandis que dautres , honntes et engags, se tairont.Alors, qui ment? Qui dit la vrit? Qui se proccupe vraiment de la plante? Qui se donne une image de bon samaritain alors quil ne lest pas?Le Greenwashing sme le dsordre et le doute dans la tte des consommateurs. On peut alors se demander quelles sont les consquences du Greenwashing pour les consommateurs? Ont-ils conscience de ce phnomne vert frauduleux?H5 Le Greenwashing renforce la mfiance des consommateurs vis vis de lhonntet des entreprises. Certaines publicits vont lencontre du concept de dveloppement durable.Le phno mne de Greenwashing est loin dtre marginal. 64% des grandes entreprises dclarent mettre en avant souvent ou de temps en temps des arguments sociaux et environnementaux dans leurs communications. Certaines entreprises se disent vertes alors que la nature mme de leur produit est en contradiction totale avec le respect de lenvironnement (exemple des entreprises automobiles, des laboratoires de produits chimiques ou encore des socits ptrolires).Ces pratiques ont des impacts certains, comme linstauration du doute et de la mental confusion sur ce qui est vraiment cologique et ce qui ne lest pas. Ces impacts, non ngligeables, vont lencontre du concept de dveloppement durable. On peut en rpertorier trois principauxlincitation lutilisation excessive de ressources et/ou dnergie. Les publicits nous encouragent au gchis. Par exemple, plusieurs marques de lessive encouragent les enfants se salir comme bon leur semblent, en insistant sur la facilit faire disparatre les tches. En tenant ce di scours, ces publicits encouragent les personnes multiplier les cycles de lavage en machine et ne tiennent pas compte des impacts que cela peut avoir sur lenvironnement.le fait de dlaisser un produit au profit dun autre, plus fort impact ngatif sur la nature. Lexemple qui illustre le mieux cet impact est celui de la publicit de Cristalline en fvrier 2007, qui tenait le discours suivant Qui prtend que leau du robinet a toujours bon got, ne doit pas en boire souvent La marque nous incite consommer de leau en bouteille, alors que leau du robinet est dune grande qualit, des plus contrles et offre une meilleure quation environnementale que leau en bouteille. La ville de Paris et la socit de gestion des eaux parisiennes ont port plainte contre la marque.la banalisation ou le dni denjeux environnementaux. Ainsi, la marque diesel engine sortit en 2007 une publicit montrant une gamme de vtements spcialement adapter au rchauffement du climat, et reprsentant cette adaptation , face au clim at , joyeuse et facile.Le constat est alarmant en France, selon une tude effectue par lARPP et lADEME, sur les 17 129 visuels publicitaires analyss dans le cadre de ltude, 508 messages ont un lien avec lenvironnement. tire ces 508 messages publicitaires, 62 ont fait dbat et 30 ont poss problmes.Lutilisation du thme environnemental dans la publicit a t multipli par 3 en un an.V/ Plan provisoireIntroduction Rappel sur lurgence de lapplication du concept de dveloppement durable tous les niveaux et dans tous les domaines.I/ Le concept de dveloppement durable une obligation pour chacun A/ Au niveau des citoyens (par exemple le tri slectif) B/ Au niveau des pouvoirs publics et des tats ( engagements respecter tels que le protocole de Kyoto) C/ Au niveau des entreprises ( la RSE, la loi NRE)II/ Les drives du concept Surmdiatisation, phnomne de Greenwashing A/ Les causes de ces drives. B/ Les consquences du verdissement dimage.III/ Le contrle des drives A/ Les rglementations obligatoires en terme de communication publicitaire. B/ Les autorits en charge du contrle de la publicit. C/ Les sanctions du non respect du dispositif rglementaire.Conclusion Que faut-il mettre en p
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment